PORTLAND - Coffret à cirage

Référence : STAR-0045
Dimensions : L35 x P20 x H19 cm

Avec son repose-pied relevable, cette boîte à cirer est une version miniature de l'outil des cireurs qui, auparavant, pour quelques cents, astiquaient dans la rue les chaussures des passants. 

En cours de fabrication
741,67 €
Livraison entre 2 et 4 mois

Fabrication sur mesure

Matériaux premium

Assemblage traditionnel

Finitions d'exception

Caractéristiques

  • Deux tiroirs
  • Marchepied relevable doublé de cuir
  • Fourni avec deux brosses et une pochette de rangement

Finitions

  • Essences de bois : prunus avium (merisier), Entandrophragma cylindricum (sapelli), Entandrophragma utile (sipo), Juglans nigra (noyer noir d'Amérique)
  • Vernissage finition bois de rose
  • Quincaillerie en laiton : renforts d'angles affleurants, poignées de tiroirs onglets
  • Repose pied doublé en cuir de vachette pleine fleur
  • Logo Starbay en os gravé puis encré

Informations techniques

  • Meuble livré monté
  • Colis : L24 x P39 x H26 cm / 7 kg

Conseils d'entretien

  • Dépoussiérer avec un chiffon anti-statique ou légèrement humide
  • Ne pas cirer pour ne pas risquer d'encrasser le vernis
  • Éviter tout produit de nettoyage potentiellement abrasif pour le vernis
  • Toujours protéger les surfaces avant de déposer liquide ou chaleur
  • Nourrir le cuir avec du lait hydratant pour bébé

Carnet de voyage

Extrait du procès-verbal de la 471e séance de la Chambre de commerce d’Haïphong du 6 décembre 1920

Rapport sur la tournée de propagande commerciale et touristique à Seattle, Vancouver (British columbia) et Portland.

Ayant été sollicité par les Chambres de Commerce de Seattle et Portland et par le Board of Trade of Vancouver pour aller les visiter et y parler de l'Indochine et de ses produits, je suis parti de San Francisco le 11 Août pour revenir le 30 du même mois. (…) De Vancouver, je suis retourné à Seattle pour me rendre à Portland. Cette Ville de 300.000 habitants est merveilleuse. Sans parler de la propreté, des sites merveilleux, du bon entretien des rues et boulevards, de la coquetterie et du stvle de ses habitations, l’activité commerciale y est énorme, et le monde des affaires de Portland va de l'avant et comprend l'avenir. Portland, qui est le centre de nombreuses industries, se trouve sur la Columbia River, à six heures seulement de l'océan (alors que Seattle et Vancouver en sont à dix ou douze heures). La rivière, tres large et profonde est fort bien amenagée pour les diverses manipulations. La municipalité, qui comprend l'importance de la ville qu'elle administre, va de l'avant en conformité de vues et d'accord avec la Chambre de Commerce et la direction du port. Je suis allé visiter les nouveaux docks (Port Terminal) qui viennent d'être achevés. C'est réellement intéressant et important. Dans chaque dock, six grands cargo-boats de 9.000 à 12.000 tonnes de portée peuvent tenir à l'aise, trois de chaque côté. Les hangars peuvent abriter des quantités considérables de marchandises. Tout y est modernisé. Comme les industries de la ville absorbent pas mal d'huiles végétales, de grands réservoirs sont établis à côté des docks, et une tuyauterie spéciale permet de pomper l'huile directement à bord des vapeurs sans gêner les autres opérations de chargement er de déchargement. A côté des docks se trouvent une huilerie, un bâtiment (grains élevator) desservant une minoterie. Je dois avoir les plans des nouveaux docks et tous les renseignements s'y rapportant et vous les enverrai comme annexe à ce rapport. Je dois ajouter que deux docks identiques sont en voie de construction et que le matériel et le chemin de fer servant aux opérations de chargement et déchargement et transport sont propriété de la municipalité. Les nouveaux docks sont à deux étages et une sorte de trottoir roulant pour camions automobiles permet de faire passer ces derniers d'un étage à l'autre. La Toyo Kisen Kaisha comprenant l'importance de Portland vient de décider d'en faire sa tête de ligne pour les paquebots mixtes, marchandises et voyageurs, allant au Japon, en Chine et à Singapour. Elle va faire de Portland, aussi l’escale de ceux allant et revenant de l’Amérique du Sud. Je me suis mis en relations avec deux ou trois maisons par l'intermédiaire de la Chambre de Commerce pour les thés et les riz. Les cafés les intéressent aussi, et il faudrait qu'on m'envoie du Tonkin, des échantillons, le plus tôt possible avec quantités exportables, et prix F O.B. Hai-phong. Les minerais peuvent avoir ici un excellent débouché, et il faudrait m'en faire envoyer du Tonkin. Il y aura de ce côté pas mal à faire, mais sans échantillons, il est impossible de travailler. Je vous serais reconnaissant de faire part de ces suggestions aux groupes miniers du Tonkin.

San Francisco, le 7 septembre 1920. L’attaché commercial de l’Indochine aux Etats Unis. Signé : Giraud

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